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LE PLAN LOCAL (PLU) D’URBANISME A TÉLÉGRAPHE

Plusieurs édifices du quartier Télégraphe figurent au Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville de Paris sous la mention Protections patrimoniales. En fait, cette mention n’entraine aucune conséquence juridique et le terme de protection est trompeur. La liste est néanmoins intéressante, car elle permet de savoir quels bâtiments, aux yeux de la Ville, présentent un intérêt patrimonial.

 

Les descriptions qui suivent reprennent, sans commentaire, les motivations qui, aux yeux de la municipalité, justifient l’inscription sur la liste. Les photos sont de l’association.

 

La liste complète pour Paris est disponible sur Internet.

16 rue des Bois 27 rue du Docteur Potain

16 rue des Bois/27 rue du Docteur Potain

Ensemble d’Habitations à Bon Marché construit en 1922-1927 par Raoul, Daniel et Lionel Brandon formé d’immeubles à redents offrant une composition remarquable des pignons et des séries de loggias et de bow-windows. On retrouve dans ce groupe de 250 logements les caractéristiques des plans de l’Office, y compris dans la composition des façades, mais ici avec une débauche dans l’ornementation où briques vernissées, cabochons émaillés, éléments de grès de formats et de tons variés, se mêlent dans un complet foisonnement.

La Boulangerie Nouvelle se situe à l’angle en pan coupé de la rue des Bois et de la rue Cambo. Chacune des trois façades de cette boulangerie-pâtisserie-confiserie possède encore un bandeau ancien. De chaque côté du plan coupé, les façades portent toutes deux un panneau contenant une peinture fixée sous verre sur des thèmes champêtres. Le fixé sous verre de la rue des Bois est signé R. Albert, décorateur. Celui de la rue Cambo, en moins bon état, est signé Plaire.

La Boulangerie Nouvelle se situe à l’ang
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1 à 7 Villa des Iris

Parcelle comportant des constructions basses caractéristiques d’un tissu d’origine rurale.

15 passage du Monténégro

 

Bâtiment représentant probablement un ancien corps de ferme du XVIIIème siècle. Façade ornée de corniche et d’une tête sculptée.

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    NDLR : il s’agit de la maison du sculpteur Mathurin Moreau

22 passage du Monténégro

 

Pavillon du début du XIXème siècle sur jardin, flanqué d’un atelier à pans de bois et remplissage de brique. Façade en plâtre composée de deux étages sur rez-de-chaussée. Modénature très sobre limitée à des bandeaux soulignant les étages et à deux chaînes de refends encadrant la façade. Lucarnes et pignon sur jardin. Les grilles du rez-de-chaussée de l’atelier sont ornées de motifs floraux. Ensemble pittoresque.

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17bis rue de Romainville

 

Immeuble d’angle du XIXème siècle de trois étages sur un rez-de-chaussée commercial. Ensemble représentatif de l’habitat faubourien des anciens villages de Paris.

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36b à 38 rue du Borrégo/29 passage Gambetta

 

Immeuble de rapport des années trente présentant, sur rue, une façade revêtue de pierre cantonnée par deux bow-windows, composée de cinq étages carrés sur rez-de-chaussée et de cinq travées. Deux portes piétonnes symétriques. Escalier entièrement vitré visible sur la façade latérale.

36b à 38 rue du Borrégo 29 passage Gambe

43 à 51 rue du Borrégo

 

 

Ensemble immobilier des Hauts de Belleville. Dans le cadre d’une opération initiée par la communauté religieuse appelée l’œuvre des Otages et l’architecte Claude Béraud, cet ensemble, construit de 1955 à 1958, comprend :

  • une unité d’habitation de 158 logements remarquable notamment pour son ossature en béton armé laissé brut de décoffrage, ses panneaux préfabriqués en gravillons lavés, ses colonnes coulées dans un coffrage polygonal de soixante-huit planchettes, ses menuiseries et huisseries bois ;

  • un immeuble porche à usage de foyer de jeunes travailleurs et de maison des jeunes et de la culture ;

  • une salle de sports et de fêtes ;

  • et un bâtiment initialement dévolu à un jardin d’enfants et réaffecté à des logements et locaux paroissiaux.

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260 W avenue Gambetta

Édicule de la station du Métropolitain Porte des Lilas : l’une des trois gares de style Art Déco de la ligne 3bis, construite en 1921 par l’architecte Charles Plumet. L’édicule devait grouper en surface les guichets, l’accès aux escaliers, la machinerie et l’ascenseur lui-même conduisant directement les voyageurs sur le quai.

 

L’architecte a tracé le volume minimal pour héberger ces diverses fonctions. La voûte contient la machinerie et les ventilations. Un large auvent abrite les passagers. La structure est en béton armé revêtu de granito et de mosaïque en partie basse. Dans les parties hautes, il est rehaussé de motifs gravés inspirés par les ferraillages d’armature en béton.

Ouvrage publié in P. Chemetov – M.J. Dumont – B. Marrey « Paris-Banlieue 1919-1939 : architectures domestiques » Dunod, 1989.

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69 à 77 rue Haxo

  

 

Immeuble d’habitation caractéristique de l’architecture moderne des « Trente Glorieuses » réalisé en 1954 par l’architecte Marcel Chappey pour l’office public d’HLM (groupe Borrego). Sur un terrain en pente, le bâtiment principal est construit tout en longueur légèrement en retrait par rapport à l’alignement. La façade principale, revêtue de carreaux ocres, est découpée par de grands bandeaux se prolongeant par des balcons qui affirment la structure de l’immeuble. Toit-terrasse saillant aux extrémités. Le parti architectural, alternant les creux et les pleins, permet de rompre l’effet de monotonie d’une façade très étirée.

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81 rue Haxo

    

Église Notre-Dame-des-Otages, ancienne chapelle du Sacré-Cœur, construite en 1936-1938 par l’architecte Julien Barbier en commémoration des otages exécutés par les communards le 26 mai 1871. Elle est réalisée en style néo-Roman. Les murs de la large nef voûtée, coupée par un étroit transept, sont en moellons laissés sans revêtement, comme à l’extérieur. Ces pierres proviennent de la démolition de l’ancien palais du Trocadéro. Une inscription, au-dessus du chœur, évoque seule et non sans discrétion les martyrs de la Commune, tandis que la statue du Sacré-Cœur entourée de deux anges adorateurs, sculptée par Roger de Villiers au-dessus du porche, rappelle la première dédicace de l’église. Les rosaces représentant l’Assomption et l’Ascension ont été réalisées par le maître verrier Barillet.

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                             Ange adorateur sur la façade

Vitrail à l’intérieur de l’église  Jésus

Vitrail à l’intérieur de l’église : Jésus auprès de Joseph charpentier

2W1 place Saint-Fargeau

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Façade d’un immeuble rue Haxo

Édicule de la station Saint-Fargeau : une des trois gares Art Déco de la ligne 3bis, construite en 1921 par l’architecte Charles Plumet. Voir le commentaire de la station Porte des Lilas.

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28 à 34 rue du Télégraphe/15-21, 25-27 rue Borrégo

 

Ensemble d’Habitations à Bon Marché en brique construit par les architectes Rigaud puis Raoul Brandon en 1914-1921. Extension réalisée par R. Brandon en 1927 pour la Ville de Paris. Grand portail. Hautes façades austères simplement animées d’un jeu de briques polychromes.

28 à 34 rue du Télégraphe 15-21, 25-27 r
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Ensemble de peintures murales sous le gr

Ensemble de peintures murales sous le grand portail d’entrée

33 rue du Télégraphe

Crèche laïque de Saint-Fargeau construite en 1914 par l’architecte G. Marchand. Façade en pierre à remplissage de brique, composée d’un étage sur rez-de-chaussée. Auvent et garde-corps en bois rappelant le style balnéaire. La corniche du toit protège une frise en mosaïque à motifs floraux.

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